Lorsque je pense au doré, je pense à mon beau-père qui aime aller à la pêche à Chapais, au nord de La Tuque. Parfois, pas toujours, il revient avec nombre de dorés que nous mangeons sans peau, farinés et poêlés au beurre. Pour déglacer la poêle, une shot de cognac… et une autre p’tite pour le cuisinier (mon beau-père dit que c’est le plus important, pour ne pas manquer la recette !). Le poisson, ce fut longtemps le plat traditionnel du vendredi dans les familles québécoises, religion obligeait. Souvent, les mères servaient du cabillaud (morue fraîche), presque toujours apprêté de la même façon, c’est-à-dire fariné, poêlé avec de l’ail et un trait de jus de citron.